Le Domaine de Chamarande est un vrai coup de cœur et je vous conseille de prendre le temps de vous y rendre pour vous en rendre compte par vous-même.
Il y a toujours quelque chose à voir, à faire ou à découvrir là-bas. Voir une exposition, un spectacle,, une conférence, etc. S’y rendre aussi pour se balader et se poser dans le parc pour un pique-nique par exemple.
La gare du RER C se trouve à quelques minutes de marche de la grille de l’entrée du parc et je dirais qu’il faut compter 45 minutes de temps de transport depuis Paris pour s’y rendre.
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Visite libre individuelle en compagnie de mon chien-guide Arsène le lundi 22 juillet 2013
Ce sont mes recherches d’emploi qui m’ont poussées à partir à la découverte de la ville de Poissy, qui se situe à trente kilomètres environ à l’ouest de Paris, dont les habitants sont appelés les Pisciacais.
J’ai déjà envoyé ma candidature et pour être dans de bonnes dispositions le jour-j, seulement si l’occasion se présente, car j’aurai anticipé l’itinéraire, et dans l’éventualité de recevoir une convocation pour un entretien, j’ai eu envie de me rendre sur place et d’aller explorer un territoire complètement inconnu jusqu’à ce jour, pour mettre toutes les chances de mon côté tout en lui donnant, dès à présent, un sens concret réalisable à ma portée.
Peu importe le dénouement de cette nouvelle tentative, pourtant très intéressée de ma part, qui ne donnera probablement pas d’issue favorable, de profiter de l’occasion pour m’enrichir et d’apprendre se que cache la ville de Poissy, au-delà du musée que je serai peut-être amené à côtoyer prochainement.
Dans un premier temps, l’idée est de repérer le trajet au départ de Paris jusqu’à Poissy, puis dans un deuxième temps, de prendre la température de la ville. Dans les deux cas, aller à la rencontre des habitants, des commerçants tout en visitant le patrimoine local, est à mon sens, une manière comme une autre de joindre l’utile à l’agréable.
Il est aussi très important pour moi, de comprendre l’organisation de la ville afin d’estimer le temps de marche à pied à prévoir entre l’établissement culturel et la gare. Observer la circulation des voitures et profiter au maximum de trouver les points forts ou les points faibles qui me feront me sentir à l’aise ou mal à l’aise dans ce nouvel environnement que je vais appréhender aujourd’hui avec Arsène.
En sortant de la garer R.E.R j’ai demandé à plusieurs reprises mon chemin pour me rendre au Musée du jouet. J’ai eu beaucoup de chance de croiser des personnes vraiment agréables et disponibles pour m’accompagner quasiment tout au long de la route. Dans le même temps que nous marchions, nous avons pu échanger et décrire ce qui nous entoure.
J’ai demandé sans cesse le nom des rues afin d’en prendre note dans un coin de ma mémoire et me suis efforcée d’en retenir les principales. Je m’attache à me resituer dans l’espace en formulant par oral à chaque fois, la position de la gare par rapport à notre emplacement. Cela me permet de rester attentive et de travailler mon sens de l’orientation toujours en éveil.
Nous avons entre autres, longé l’église romane du XIIème siècle appelée La Collégiale Notre-Dame, considéré comme le principal patrimoine historique de la ville. Situé non loin de là, nous passons sous un porche pour accéder à la grille menant au musée du jouet, installé dans l’ancienne porterie du prieuré royal, qui expose des jeux et jouets de la période 1850 – 1950.
J’ai poursuivi mon chemin avec la même dame qui se rendait chez le médecin et qui me proposait de m’accompagner jusqu’à l’office de tourisme.
Nous avons marché le long d’un ancien couvent de religieuses ursulines datant du XVIIème siècle qui, sans le savoir, au préalable de quelconques démarches, s’avère être après rénovation, reconstruction et réaménagement, la maison centrale de Poissy.
La prison qui accueille des détenus condamnés pour de longues peines se trouve à deux pas du musée du jouet… J’ai pendant quelques minutes eu un petit moment de flottement et d’hésitation à poursuivre l’exploration. Finalement les rencontres sympathiques se faisant m’ont donné envie de poursuivre ma visite de la ville.
J’ai remercié la dame qui m’a donné de son temps et avancé seule jusqu’à l’Office de tourisme. J’ai pris quelques informations et renseignements sur les choses à voir ou à faire pendant cette journée et j’ai reçu des documents en caractère agrandis ainsi qu’un parcours pédestres en caractère ordinaire. D’après les conseils de l’agent en poste, nous avons soigneusement préparé et organisé les étapes à suivre pour optimiser la promenade.
Tout d’abord, un arrêt pause déjeuner en terrasse au «restaure-bar « le mouton blanc » avant d’aller profiter d’une marche au bord de l’étang à l’ombre dans le parc, qui présente notamment « Le Peinte Meissonier », une sculpture représentant le peintre Ernest Meissonier, qui se trouvait à l’origine près du musée du Louvre à Paris. Pour terminer la découverte de ce jour, je suis allée voir, en compagnie de Christian, un Pisciacais depuis l’âge de 11 ans, qui a vécu et travaillé toute sa carrière à Poissy, qui m’a raconté bon nombre d’anecdotes au cours de notre déplacement, admirer le « Vieux Pont » qui longe les berges de La Seine.
Ainsi s’achève cette belle journée axée sur l’échange et la découverte, il est temps pour moi et Arsène de repartir et de se diriger vers la gare. Située à deux pas du célèbre pont, un accès aux trains pour prendre soit le R.E.R soit un T.E.R qui me conduira directement jusqu’à Paris Saint-Lazare en 23 minutes seulement.
Je suis contente d’avoir fait l’effort de m’y rendre alors que rien ne m’y oblige si ce n’est la curiosité dans l’immédiat et l’intérêt dans l’absolu. Je suis en mesure à présent d’aller sur place pour un entretien éventuel, j’ai pris les précautions nécessaires pour ne pas arriver en retard.
Une nouvelle venue à Poissy pour prolonger la découverte de la ville s’impose.
Visite-guidée de l’Eglise, présentée par l’association Restaurer, le samedi 29 juin 2013 à 15h00
J’ai eu connaissance de l’existence de l’Eglise de Notre-Dame de la Consolation, située en banlieue parisienne, sur la commune du Raincy, lors d’une visite-guidée que j’ai suivieà La Cité de l’Architecture et du Patrimoine au début du mois de juin qui portait sur l’architecture moderne. Elle a pour particularité d’être un monument emblématique représentatif du modèle de construction en béton armé + vitraux, construit par les architectes français Auguste et Gustave Perret en 1922-1923.
Je me suis intéressée de plus près à cepatrimoine religieux qui m’avait énormément plu par son architecture étonnante à tel point que cela m’a donné envie d’en savoir plus et de m’y rendre pour le découvrir de visu et de l’explorer réellement aussi bien de l’extérieur que de l’intérieur.
J’ai effectué des recherches sur internet et pour mon plus grand plaisir, j’ai lu qu’il y avait une fête organisée tout au long du week-end du 29-30 juin 2013 pour célébrer son 90ème anniversaire. J’ai donc décidé de profiter de l’occasion pour yaller le samedi après-midi car il y avait une visite-guidée de programmée que mon emploi du temps me permettait de suivre.
Je me suis aventurée avec mon chien-guide Arsène sur ce territoire jusqu’alors inconnu pour assister à la visite-guidée prévue à 15h00. La ville du Raincy se situe, en transport en commun, à 15 minutes de Paris par le RER E puis à moins de 10 minutes en bus à partir de la gare d’où l’on aperçoit semble-t-il le cloché de l’église, qui me dépose juste en face de l’édifice implanté au milieu de la côte qui n’est qu’autre que l’axe historique de la ville.
La visite commentée d’une durée d’1h30 environ a été présentée par deux intervenants de l’association Restaurer qui ont scindé leur prise de parole en deux partie. Le premier intervenant aborde la partie construction tandis que le second évoque les vitraux.
Tout d’abord, l’intervenant N°1 nous a présenté le lieu en expliquant les raisons de sa localisation en tenant compte du contexte de l’époque. Et pour mieux comprendre la technique de construction, nous nous sommes déplacés à l’extérieur pour décrire les différents éléments qui la composent tout en s’arrêtant un moment sur l’histoire du tympan situé au dessus de la porte d’entrée. Le bas-relief est une piéta d’Antoine Bourdelle, mise en place et inaugurée en 1999.Quelques minutes plus tard, nous avons pris place sur les chaises à l’intérieur de l’édifice et écouté ses commentaires éloquents pour permettent d’appréhender en toute connaissance de cause l’évolution de l’histoire de ce lieu somptueux.
Ensuite, l’intervenant N°2 à pris le relai et débuté son exposé en insistant sur le fait que l’église Notre-Dame du Raincy est le résultat d’une collaboration de trois personnes. L’aspect architecture revient aux frères Auguste et Gustave Perret, l’aspect peinture revient à Maurice Denis pour les parties figurées, l’aspect vitraux revient au maître-verrier Marguerite Huré qui a entièrement créé les parties décoratives.
Il y a au total dix verrières colorées qui illuminent la pièce par l’incroyable variation de couleur aussi bien rouge que bleue ou encore blanc et jaune puis verte… Bref, je ne m’attarderai volontairement pas sur chaque vitrail situé au centre de chacune d’ellesqui illustre la vie de Marie. Mais je retiendrai surtout que si l’on observe dans le sens contraire des aiguilles d’une montre l’iconographie des verrières, on remarque semble-t-il que Maurice Denis à en permanence mélangé des scènes bibliques avec des scènes de sa vie personnelle ce qui d’après-moi vaut la peine d’être vu tant le réalisme du mélange des scènes de genre semble troublant de vérité.
Ce qui a surtout retenu mon attention dans la découverte de l’église Notre-Dame de la Consolation du Raincy en compagnie des intervenants de l’association Restaurer, c’est le nombre d’artiste qu’elle a su mobiliser…
Sans parler de la beauté du lieu rendue possible grâce aux vitraux qui jouent un rôle majeur, illuminent et colorent naturellement et/ou spirituellement cet édifice religieux. La technique innovante de construction de ses architectes, pourtant expérimentale dans les années 1920a fait de cette église paroissiale un monument sublime à contempler encore aujourd’hui.
Evènement organisé du samedi 29 au dimanche 30 juin 2013 à l’Eglise Notre-Dame du Raincy
Visite-guidée d’une durée d’1h30 le mardi 24 septembre 2013, présentée par Cécile
J’ai d’abord appelé le Stade de France et pris quelques renseignements, uniquement par téléphone, sur les dates et horaires des visites-guidées. Puis confirmé l’itinéraire à emprunter pour me rendre en transports en commun jusqu’à Saint-Denis. Le plus grand stade français est installé dans le quartier de La Plaine Saint-Denis qui se trouve dans la banlieue nord aux portes de Paris.
Inauguré le 28 janvier 1998 par Jacques Chirac, j’ai eu l’occasion de m’y rendre à plusieurs reprises et assister entre autres, à deux évènements culturels qui ce sont déroulés au mythique Stade de France également surnommé le SDF. Construit à l’origine pour accueillir une compétition internationale de football organisée par La France mais qui propose depuis l’ouverture de ses portes au public, une programmation tout au long de l’année, à la fois culturel et sportive, afin d’exploiter au mieux cet espace d’une superficie de 17 hectares, pouvant accueillir jusqu’à 80 000 spectateurs selon les configurations, qui a coûté 364 millions d’euros et nécessité 31 mois de travaux pour que le projet soit déposé clé-en-main, 3 jours avant la date prévue. Une prouesse technique et un projet élaboré par 4 architectes français ayant remportés le concours en 1992.
Je suis venue pour la première fois en 1999 assister en famille au mémorable concert de Céline Dion qui c’était vêtue le temps d’une chanson d’une robe rappelant le maillot tricolores de l’équipe de France vainqueur un an auparavant, on s’en souvient encore, du match France – Brésil par une victoire de 3 – 0 lors de la finale. Sans doute un clin d’œil de sa part qui était plus que bien venu et aussi très apprécié des spectateurs. Elle a su raviver l’enthousiasme du public fier des « bleus » champion du monde 98, venue applaudir ce jour-là une grande voix de la chanson.
Je suis revenue 10 ans plus tard, pour la deuxième fois avec une amie en 2009 assister au concert de Mylène Farmer qui a enflammé la foule et prouvé sans contrefaçon qu’elle est une artiste authentique, pleine d’énergie et de générosité avec son public, à la hauteur de cette scène hors-norme.
Deux concerts qui m’ont marqué autant pour l’acoustique mais aussi pour l’ambiance ou encore la performance artistique. J’étais à chaque fois assise dans les gradins très loin de la scène ne pouvant certes, que percevoir que les jeux de lumières, mais pouvant recevoir malgré tout de belles sensations.
Pour la troisième fois, j’ai eu envie de venir au Stade de France pour suivre une visite encadrée par un guide officiel du Stade de France afin d’en savoir un peu plus sur la jeune histoire de ce lieu symbolique. J’ai proposé à une amie de se joindre à moi et mon chien-guide Arsène sans lui annoncer l’objet et l’endroit de notre sortie tout en sachant que son intérêt et mon intérêt pour le sport feraient que cette activité ne pouvait que nous plaire à partager, tout en espérant que l’effet de surprise soit réussi.
Après avoir acheté notre ticket d’entrée à la billetterie localisée dans la boutique officielle, pour patienter quelques minutes avant que la visite ne commence, nous avons regardé les produits dérivés vendus sur place puis découvert le musée et ses 4 salles d’exposition permanentes rapidement. Nous avons rendez-vous à 15h avec notre guide Cécile en bas des marches placées dans la dernière salle d’exposition.
Le groupe est au complet et la guide nous invite à monter les escaliers et tout en la suivant, nous voici maintenant dans les gradins. Les explications et commentaires ou questionnements des uns et des autres ont commencé, l’incontournable séance photos-souvenirs s’alternent et donneront le ton de l’après-midi.
Nous avons exploré 3 niveaux avec à l’étage supérieur, un arrêt axé sur la partie historique et architecturale du lieu. À l’étage intermédiaire, un arrêt axé sur les médias, personnalités ou partenaires du site. Pour cela, nous avons marché dans un couloir habillé d’une moquette aux couleurs des anneaux olympiques qui nous mènent au sein des loges officielles réservées aux spectateurs privilégiés. À l‘étage inférieur, nous avons visité la loge des arbitres, puis accédé aux vestiaires des joueurs de l’équipe de France 98. Nous avons regardé une vidéo retraçant les temps forts depuis la création du lieu. Un moment qui rend la visite encore plus inoubliable…
Nous avons terminé notre parcours en traversant la salle d’échauffement insonorisée et franchi les portes qui s’ouvrent sur le tunnel où les équipes se positionnent avant d’entrée sur le terrain ! Un moment fort en émotion car une bande sonore d’une foule en délire nous met dans l’ambiance que les sportifs ou artistes entendent. C’était impressionnant et très stimulant d’imaginer ce que ça doit apporter aux protagonistes lorsque c’est en direct !
Pour faire partager ce moment unique à Arsène, je l’ai détaché quelques instant pour qu’il puisse se rouler sur la pelouse synthétique que Zizou, Ronaldo ou Beckham ont sûrement foulés…. Qui nous conduit sur le bord du terrain quant à lui, recouvert de pelouse naturelle cultivée dans la gazonnière d’Orléans, délimité par les barrières que nous ne pourrons pas franchir. C’est à cet instant précis que l’imaginaire et les souvenirs se rejoignent et qu’un large sourire sur les visages ou dans la voix sont perceptibles.
Nous avons pris quelques minutes pour redécouvrir le musée et partagées nos impressions sur le moment que nous venions de vivre. Un vrai plaisir d’avoir partagé cette visite-surprise en compagnie de notre guide dynamique et vraiment disponible pour répondre à toutes les questions.
Je préciserais que notre parcours de visite a été légèrement modifié en raison du démontage de la scène ayant servie pour le concert de Roger Waters le week-end précédent notre venue. Cependant, je reste émerveillée d’avoir pu visiter Le Stade de France facile d’accès en transport en commun et passionnant à arpenter tant ce chef d’œuvre d’architecture reste particulièrement imposant à explorer.
Rendez-vous à 14h30 dans les collections permanentes du musée suivi d’une visite-commentée du Stade de France
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