Carte de visite n° 3 / « Ron Mueck »

Posté le Vendredi 25 octobre 2013

Carte de visite n° 3 / « Ron Mueck » dans Exposition c3-image-ron-mueck-150x150Visite individuelle libre d’une durée de 2 heures le mardi 14 mai 2013

Pour préparer ma visite de l’exposition Ron Mueck qui fait déjà beaucoup parler d’elle dans les médias, j’ai consulté rapidement le site internet de La Fondation Cartier pour l’Art Contemporain afin de me remémorer le propos, juste avant de me déplacer dans cette institution culturelle de renom, que je vais visiter pour la première fois aujourd’hui.

Passée la porte de La Fondation Cartier, une hôtesse m’a remis le guide gratuit de l’exposition Ron Mueck et tout en me donnant ce document, elle m’a précisée qu’il n’y a pas de visite guidée, sauf pour les réservations de groupe. En revanche, il y a une équipe de médiateurs culturels sur place, présente dans les différentes salles,  prête à répondre aux questions du public.

J’ai d’abord été rejoint à l’accueil par une médiatrice qui m’a rapidement expliqué l’organisation des espaces des salles d’exposition réparties sur deux niveaux. Le niveau supérieur correspondant au rez-de-chaussée bénéficie de la lumière naturelle grâce aux grandes vitres donnant vue, pour l’un des côtés sur le boulevard passant tandis que les autres côtés donnent vue sur le jardin tranquille entourant le bâtiment. Le niveau inférieur correspond au sous-sol bénéficiant de la lumière artificielle puisque les murs ne permettent pas de laisser entrer la lumière. Donc ce sont deux ambiances lumineuses bien distinctes qui vont agrémenter la découverte de La Fondation Cartier surprenant et agréable à explorer.

C’est important pour moi de pouvoir resituer les œuvres dans l’espace, même si je ne connais pas encore ce lieu, cela me laisse la liberté de me concentrer sur le contenu de la visite d’autant plus qu’elles ne sont pas nombreuses. Ce qui facilite la mémorisation de leur nom. Cette exposition dévoile six œuvres récentes et trois sculptures réalisées spécialement pour l’évènement.

La première médiatrice m’a conduit naturellement auprès de sa collègue pour prendre le relais dans la description d’une œuvre se trouvant sur son secteur. Nous l’avons commenté ensemble, puis décrit dans les moindres détails tant sur la taille, le volume, la matière, la signification des positions ou des traits des personnages, puis lu la présentation se trouvant sur le guide.

Et c’est ainsi que c’est déroulée mon parcours de visite, entourée d’une équipe dynamique de médiateurs culturels, prenant tour à tour spontanément le relais pour m’accompagner dans l’approche des œuvres et du travail de l’artiste.

Par exemple me commenter les technique de création et de production qui apparaissent dans la vidéo quasi sans dialogue. Ou encore de décrire les œuvres dans les moindres détails jusqu’à imiter les positions des personnages pour mieux pouvoir les imaginer. Ou encore me soufflant une réflexion qu’un visiteur peut se faire en ayant une vue d’ensemble de la salle d’exposition car les œuvres ont été soigneusement disposées et mise en scène.

Je suis plus que ravie d’avoir été découvrir cette exposition remarquable accueillie dans un lieu chaleureux à la fois agréable à découvrir de l’intérieur mais aussi apaisant de l’apprécier de l’extérieur grâce à son environnement verdoyant.

Je remercie l’équipe de médiateur culturel d’avoir fait de cette visite à La Fondation Cartier pour l’Art Contemporain, un pur moment d’échange convivial pertinent.

Exposition temporaire « Ron Mueck » du 16 avril au 27 octobre 2013 présentée à La Fondation Cartier pour l’Art Contemporain

 

meteoculturelle @ 18 h 17 min
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Carte de visite n° 4 / « Paris des philosophes »

Posté le Vendredi 25 octobre 2013

Carte de visite n° 4 / « Paris des philosophes » dans Exposition c4-image-musee-carnavalet-150x150Visite-conférence d’une durée d’1h45, présentée par Nathalie, le samedi 18 mai 2013, ouverte au public adulte

J’y suis allée à deux reprises il y a fort longtemps. La première fois, c’était en 2008 pour visiter entre amis l’exposition temporaire « Les Parisiennes de Kyraz ». La deuxième fois, c’était en 2009 dans le cadre d’un séminaire, dans le but d’aborder la question de mise en accessibilité du lieu.

Pour la troisième fois, j’ai choisi d’y revenir à titre individuel afin d’assister à une visite guidée sur le thème « Paris des philosophes ».

L’intitulée de la visite au programme de ce jour suscite mon intérêt et attire ma curiosité car le lieu et son emplacement me laisse penser que ce sont d’excellentes raisons pour revenir au musée aujourd’hui.

Me voici à l’accueil en compagnie de la guide-conférencière Nathalie. Nous attendons quelques minutes l’arrivée d’éventuels visiteurs supplémentaires. Finalement, il n’y aura pas d’autres personnes qui se joindrons à nous, je serai seule avec elle et Arsène pendant la présentation, me voilà une fois de plus un public privilégié.

Bien entendu, la visite prend la forme d’un échange puisque nous somme sen nombre restreint, même si bien évidemment j’écoute bien plus que je ne parle, il est plus évident pour moi de poser certaines questions puisque nous sommes peu nombreux.

Au-delà du contenu de la visite étoffé, qui permet de bien approcher la thématique du jour, grâce aux différentes salles que l’on rencontre lors de nos déplacements qui illustrent le propos par, le mobilier, des objets d’art et d’histoire, les tableaux représentant des scènes ou les personnages marquants, j’ai pu interpréter tout ces éléments grâce à une description appropriée qui m’a permis de voir ce que je ne pouvais visualiser.

Tout au long de ce parcours, ce sont plus d’une centaine d’horloges réparties ici et là qui rythmaient la visite.

Nous avons entre autres parlé parmi les nombreuses œuvres remarquables des collections du musée Carnavalet, abordés le travail de l’artiste Hubert Robert, auquel je suis particulièrement attachée.

J’ai passé un très bon moment riche et constructif avec la guide-conférencière, qui a su me transmettre son savoir en toute simplicité. Le contexte à donné une proximité à cette visite unique qui me convaincs de revenir approfondir mes connaissances sur ce riche musée situé dans un cadre magnifique.

Pour la visite « Paris des philosophes », rendez-vous à 11h dans les collections permanentes du musée Carnavalet – Histoire De Paris

meteoculturelle @ 18 h 11 min
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Carte de visite n° 5 / « Rendez-vous aux jardins 2013

Posté le Vendredi 25 octobre 2013

Carte de visite n° 5 / « Rendez-vous aux jardins 2013 dans Exposition musee-albert-kahn-boulogne-150x150Visite-guidée  pour individuel d’une durée de 2h30 présentée par Isabelle le samedi 1er juin 2013

J’ai eu connaissance de ce lieu situé à Boulogne grâce à une amie photographe qui l’avait visité et me l’avait conseillée. J’y suis  allée une première fois en 2010 pour découvrir principalement les jardins. Je m’étais alors faite la réflexion que j’y reviendrai lors d’une visite-guidée afin d’en savoir plus. C’est en consultant le programme des « Rendez-vous aux jardins 2013 » que j’ai lu que le Musée-Jardin Albert Khan [IO1] s’associe à l’évènement, voici une excellent occasion pour y retourner.

Je me suis présentée à l’accueil du musée, avec mon chien-guide Arsène, juste à temps pour le départ de la visite et, pour ne pas manquer l’introduction, j’ai demandé  à un visiteur venu seul lui aussi, s’il acceptait de m’accompagner jusqu’au point de rendez-vous dans le jardin, afin de rejoindre le groupe déjà sur place, attentif aux paroles de la guide-conférencière qui avait commencé son exposé.

 Au fil des paroles captivantes de la guide Isabelle que nous écoutions attentivement, il ne m’a pas fallu longtemps pour comprendre que le discours allait être aussi passionnant que son créateur. Un banquier et mécène français né en Alsace en 1860 et mort en 1940 à Boulogne Billancourt, qui a financé et permis de constituer, l’un des plus important fond photographique couleur du début du XXème siècle, intitulé Les Archives de la Planète, conservé au Musée départemental Albert-Kahn.

Alors pour mieux réaliser que cet endroit est un petit coin de paradis contrasté ouvert sur le monde qui gagne à être connu, voici que nous traversons des ambiances naturelles  parfaitement maîtrisées, permettant de basculer d’un pas à l’autre, dans un mélange de paysages aussitôt géométriques aussitôt sauvages.

La description de l’activité culturelle annonçait une présentation du lieu et de quelques plantes remarquables du site. Tout au long du parcours, nous explorons un panorama de paysages à la française, à l’anglaise et japonisants étalé sur 3,9 hectares qui stimule l’imaginaire et invite au voyage.

Lors de nos déplacements sur les chemins de terre ou de pierre,  parfois étroits ou pentus, parfois ombragés ou dégagés, nous avons enjambés prudemment un cour d’eau dans lequel Arsène s’en est donné à cœur joie pour rejoindre l’autre rive…

Dans ce  jardin extraordinaire règne, une  atmosphère apaisantes qui offre, un cadre de nature urbain absolument spectaculaire à connaître. Toutefois, malgré le chant agréable des oiseaux dans cet environnement féérique accessible par le métro, je regrette d’entendre un léger bruit de fond de voiture qui me rappelle cependant que l’on est bien dans la nature au cœur de la ville.

Je remercie vivement Isabelle de nous avoir fait partager son goût et son intérêt pour la vie et l’œuvre de ce philanthrope visionnaire  que l’on retrouve en partie dans le jardin du musée-jardin Albert-Kahn. Sans oublier bien entendu la personne m’accompagnant parfois  sportivement pendant la visite sensationnelle intervenue dans le cadre des « Rendez-vous aux jardins 2013 ».

Pour la visite des « Rendez-vous aux jardins 2013″ rendez-vous à 11h30 dans les collections permanentes du musée et jardin Albert-Kahn

meteoculturelle @ 15 h 58 min
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Carte de visite n° 6 / « À la découverte du musée »

Posté le Vendredi 25 octobre 2013

Carte de visite n° 6 / « À la découverte du musée » dans Exposition c6-image-musee-la-cite-de-la-musique-150x150Visite guidée pour individuels, sur réservation, d’une durée d’1h30 présentée par Mélanie le samedi 1er juin 2013

Je suis en mesure de me rappeler que j’ai visité quelques expositions temporaires passées de La Cité de la Musique, parmi lesquelles : 2012 « Bob Dylan, l’explosion rock 61-66 », 2011 « Brassens ou la liberté », 2008 « Gainsbourg 2008 », 2005 « John Lennon, unfinished music », ainsi que l’exposition temporaire en cours en 2013 « Musique et Cinéma, le mariage du siècle ».

Pour autant, si je devais me rappeler de la dernière fois où j’ai arpenté les salles des collections permanentes, je ne serais pas en mesure d’être aussi précise sur la période ou encore moins la fréquence. Même si j’en garde un vague mais très bon souvenir, j’ai souhaité m’inscrire à une visite-guidée pour individuels plutôt que d’utiliser l’audio-guide pour me rafraîchir la mémoire.

Pour cela, j’ai contacté Bénédicte, chargée des publics handicapés à La Cité de la Musique afin de consulter ensemble, le calendrier des visites-guidées « À la découverte du musée » des collections permanentes  et, nous avons confirmé mon inscription et réservé la date du samedi 1er juin.

Ceci dans le but de pouvoir comparer les salles avant et après  l’installation d’un nouveau dispositif, appelé « touchez la musique », qui sera intégré désormais à la scénographie. Inauguration le 26 juin prochain.

Initialement fixé à 14h30, c’est avec 40 minutes de retard que je suis arrivée embarrassée sur place…  L’équipe d’accueil à fait le nécessaire pour que je puisse rejoindre rapidement le groupe. Je me suis excusée auprès de Mélanie, la guide-conférencière et des visiteurs en expliquant que j’étais retenue à Boulogne.

Après une arrivée stressante car trop précipitée, l’heure est venue d’apprécier de prendre le temps d’entendre la douce voix et le récit captivants de Mélanie. Son discours aborde La Musique à partir de La Renaissance à Aujourd’hui et se compose à la fois, d’éléments sonores à écouter pour illustrer son propos, à la fois d’éléments tactiles à toucher qui circulent de main à main pour mieux comprendre la facture instrumentale.

Lors de nos déplacements au cours de la visite commentée, nous avons marqué un arrêt pendant quelques minutes et pris place sur des bancs confortables pour entendre un concert d’un musicien qui jouait de la Sanza. Un agréable moment qui donne vie aux instruments qui nous entourent tout en ayant la chance de pouvoir échanger avec lui.

Plus nous traversions les époques, plus nous montions les étages, en avançant de salles en salles plus grandes les unes que les autres qui accueillent les 1 000 œuvres présentées au public sur une collection totale de 4 000 oeuvres. Deux instruments m’ont particulièrement marqués : l’Octobasse par ses dimensions et la sonorité ainsi que le Ondioline, un instrument en voie de disparition si personne ne le fabrique, l’enseigne ou le joue.

Je remercie Mélanie pour cette visite attractive qui a sur rendre son propos vivant et surtout dynamique. Permettre de toucher et d’entendre pour soutenir son discours est une formule qui invite le visiteur à participer et même si nous étions un groupe d’individuels, cela a favorisé les échanges conviviaux.

Pour la visite « À la découverte du musée » rendez-vous à 14h30 dans les collections permanentes du musée de la Cité de la Musique

meteoculturelle @ 15 h 50 min
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Carte de visite n° 9 / « Eglise Notre-Dame du Raincy fête ses 90 ans »

Posté le Vendredi 25 octobre 2013

Carte de visite n° 9 / « Eglise Notre-Dame du Raincy fête ses 90 ans » dans Patrimoine entree-eglise-notre-dame-du-raincy-150x150Visite-guidée de l’Eglise, présentée par l’association Restaurer, le samedi 29 juin 2013 à 15h00

J’ai eu connaissance de l’existence de l’Eglise de Notre-Dame de la Consolation, située en banlieue parisienne, sur la commune du Raincy, lors d’une visite-guidée que j’ai suivieà La Cité de l’Architecture et du Patrimoine au début du mois de juin qui portait sur l’architecture moderne. Elle a pour particularité d’être un monument emblématique  représentatif du modèle de construction en béton armé + vitraux, construit par les architectes français Auguste et Gustave Perret en 1922-1923.

Je me suis intéressée de plus près à cepatrimoine religieux qui m’avait énormément plu par son architecture étonnante à tel point que cela m’a donné envie d’en savoir plus et de m’y rendre pour le découvrir de visu et de l’explorer réellement aussi bien de l’extérieur que de l’intérieur.

J’ai effectué des recherches sur internet et pour mon plus grand plaisir, j’ai lu qu’il y avait une fête organisée tout au long du week-end du 29-30 juin 2013 pour célébrer son 90ème anniversaire. J’ai donc décidé de profiter de l’occasion pour yaller le samedi après-midi car il y avait une visite-guidée de programmée que mon emploi du temps me permettait de suivre.

Je me suis aventurée avec mon chien-guide Arsène sur ce territoire jusqu’alors inconnu pour assister à la visite-guidée prévue à 15h00. La ville du Raincy se situe, en transport en commun,  à 15 minutes de Paris par le RER E puis à moins de 10 minutes en bus à partir de la gare d’où l’on aperçoit semble-t-il le cloché de l’église, qui me dépose juste en face de l’édifice implanté au milieu de la côte qui n’est qu’autre que l’axe historique de la ville.

La visite commentée d’une durée d’1h30 environ a été présentée par deux intervenants de l’association Restaurer qui ont scindé leur prise de parole en deux partie. Le premier intervenant aborde la partie construction tandis que le second évoque les vitraux.

Tout d’abord, l’intervenant N°1 nous a présenté le lieu en expliquant les raisons de sa localisation en tenant compte du contexte de l’époque. Et pour mieux comprendre la technique de construction, nous nous sommes déplacés à l’extérieur pour décrire les différents éléments qui la composent tout en s’arrêtant un moment sur l’histoire du tympan situé au dessus de la porte d’entrée. Le bas-relief est une piéta d’Antoine Bourdelle, mise en place et inaugurée en 1999.Quelques minutes plus tard, nous avons pris place sur les chaises à l’intérieur de l’édifice et écouté ses commentaires éloquents pour permettent d’appréhender en toute connaissance de cause l’évolution de l’histoire de ce lieu somptueux.

Ensuite, l’intervenant N°2 à pris le relai et débuté son exposé en insistant sur le fait que l’église Notre-Dame du Raincy est le résultat d’une collaboration de trois personnes. L’aspect architecture revient aux frères Auguste et Gustave Perret, l’aspect peinture revient à Maurice Denis pour les parties figurées, l’aspect vitraux revient au maître-verrier Marguerite Huré qui a entièrement créé les parties décoratives.

Il y a au total dix verrières colorées qui illuminent la pièce par l’incroyable variation de couleur aussi bien rouge que bleue ou encore blanc et jaune puis verte… Bref, je ne m’attarderai volontairement pas sur chaque vitrail situé au centre de chacune d’ellesqui illustre la vie de Marie. Mais je retiendrai surtout que si l’on observe dans le sens contraire des aiguilles d’une montre l’iconographie des verrières, on remarque semble-t-il que Maurice Denis à en permanence mélangé des scènes bibliques avec des scènes de sa vie personnelle ce qui d’après-moi vaut la peine d’être vu tant le réalisme du mélange des scènes de genre semble troublant de vérité.

Ce qui a surtout retenu mon attention dans la découverte de l’église Notre-Dame de la Consolation du Raincy en compagnie des intervenants de l’association Restaurer, c’est le nombre d’artiste qu’elle a su mobiliser…

Sans parler de la beauté du lieu rendue possible grâce aux vitraux qui jouent un rôle majeur, illuminent et colorent naturellement et/ou spirituellement cet édifice religieux. La technique innovante de construction de ses architectes, pourtant expérimentale dans les années 1920a fait de cette église paroissiale un monument sublime à contempler encore aujourd’hui.

Evènement organisé du  samedi 29 au dimanche 30 juin 2013 à l’Eglise Notre-Dame du Raincy

meteoculturelle @ 15 h 46 min
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Carte de visite n° 7 / « 58eme salon de Montrouge »

Posté le Vendredi 25 octobre 2013

Carte de visite n° 7 / « 58eme salon de Montrouge » c7-image1-58eme-salon-de-montrouge-150x150Visite individuelle médiatisée, d’une durée de 2 heures le vendredi 07 juin 2013, présentée par Gaëlle

C’est avec mon fidèle chien-guide Arsène  que je me suis rendue à deux reprises, au Centre culturel et des congrès, Le Beffroi, pour explorer la 58ème édition du Salon de Montrouge, ville d’Art Contemporain, « tourné vers la scène artistique émergente »  ouvert aux professionnels et au grand public, qui présente 73 artistes sélectionnés et un invité d’honneur  pour l’édition 2013. J’ai pu faire une visite accompagnée par Gaëlle, médiatrice qui m’a dévoilé  le travail de nombreux créateurs et tout au long du parcours, j’ai pu me déplacer sans difficulté. L’espace d’exposition est réparti sur 3 niveaux et d’être guidée par la voix m’a permis de profiter au maximum de tout ce qui m’entoure, dans ce bâtiment emblématique de la ville, imaginé dans les années trente par l’architecte Henri Decaux.

La première fois, je suis arrivée sur place en soirée, j’étais fatiguée et malheureusement, je n’ai pas pu me concentrer plus d’une heure sur le pertinent propos développé de Gaëlle. Sa présentation m’avait beaucoup plus et je lui ai indiqué que je souhaiterais revenir une deuxième fois en journée, pour terminer la visite que nous avions commencée ensemble. Nous avons convenu d’une nouvelle date, en fonction de son horaire et de ses disponibilités. Et c’est à tête reposée que je suis revenue, quelques jours plus tard, reprendre le cours de notre découverte des œuvres, toutes aussi surprenantes, les unes que les autres.

En effet,  venir en transport en commun la première fois m’a demandé beaucoup d’effort et de concentration : j’ai dû faire face aux travaux et donc utiliser les bus de substitutions, car la station de métro à proximité du centre culturel, était fermée. Puis chercher les rues indiquées, analyser la circulation automobile abondante, et  trouver le bon chemin qui me mène à l’adresse d’arrivée m’ont paru interminable. Sans compter qu’il m’a fallu appréhender un nouveau lieu avec une quantité faramineuse d’information à assimiler. J’étais épuisée avant d’avoir commencé !

Avoir vécu tout cela la première fois m’a permis d’arriver plus sereine la deuxième fois. Une visite en deux temps était la meilleure solution…

Nous voici au cœur d’une scénographie, conçue par Matali Crasset, organisée à la manière d’un jardin à la française, qui permet d’accueillir environs 70 modules, dont chaque espace est réservé au travail des artistes de telle sorte à offrir une exposition individuelle pour chacun, répartie sur trois étages.

Parmi les nombreuses créations, certaines ont vraiment retenues mon attention, notamment celle de l’artiste Justine Puvinage appelée «  Tourette et Péroné, 2012 ». Il sagit d’une vidéo d’une durée de 3 min. 24 sec. qui, met en scène deux personnages d’un certain âge qui forme un couple. La femme explique d’une voix grave la vie au quotidien avec son mari atteint de cette maladie qui, dans son cas,  se manifeste, par des rires. Le contraste est frappant et le jeu des acteurs extrêmement réaliste à tel point que je me suis demandé si ce n’était pas un reportage…..et en même temps, le rire quasi en continu de l’homme fait que je me suis mise à rire à mon tour alors que la femme exprime par des exemples significatifs qui révèlent que, quoi qu’il entende, il rit de tout. Travail touchant par sa sincérité et troublant de vérité.

Il y a aussi l’univers de l’artiste Jade Fouèse-Varnier avec sa création appelé Pinatubo I, 2012, Techniques mixtes. 74 x 175 x 6 cm. qui m’a plu par son originalité et surtout par sa sensibilité artistique et me donne envie de découvrir ses prochains travaux. Ou encore l’artiste Hugo Brégeau avec la création appelé Évolution de la valeur NASDAQ sur la période 2004 – 2009, 2010.
Installation sonore. Dimensions variables. Qui m’a plu pour la recherche approfondie et le rendu irréprochable de son brillant travail. J’ai eu un coup de cœur pour le travail de l’artiste Laurent Violeau avec son projet appelé Relief n°39, 2012. Techniques mixtes. 31 x 31 cm. A la fois simple et ingénieux, coloré et minutieux.

En explorant Le Salon de Montrouge 2013, j’ai à la fois découvert un lieu agréable à visiter, à la fois repéré un évènement d’art contemporain, réunissant un beau panel d’artiste prometteurs, qui fera parti désormais de mes incontournables sorties à ne pas manquer chaque année. Je remercie également Gaëlle pour sa disponibilité et son approche des œuvres qui ont contribué sans aucun doute à me faire apprécier le travail des artistes grâce à des commentaires clairs et percutants.

La visite du « 58ème Salon de Montrouge »  du 15 mai au 12 juin 2013 est présentée au Centre culturel Le Beffroi

meteoculturelle @ 15 h 44 min
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Carte de visite n° 8 / « Toucher et écouter l’architecture moderne »

Posté le Jeudi 24 octobre 2013

Carte de visite n° 8 / « Toucher et écouter l’architecture moderne » dans Exposition image-musee-citedelarchietdupatrimoine-150x150Visite-guidée tactile et descriptive, pour individuels sur réservation, d’une durée de 2h présentée par Claire et Marie-Pierre le samedi 08 juin 2013

Situé à l’intérieur du Palais de Chaillot, c’est avec mon chien-guide Arsène et une amie, que je me suis rendue en métro, au musée de La Cité de l’Architecture et du Patrimoine, par lequel on peut accéder aisément depuis la Place du Trocadéro, pour assister à une visite-guidée tactile et descriptive « Toucher et écouter l’architecture moderne » présentée par Claire et Marie-Pierre.

Déjà venue à plusieurs reprises, assister à d’autres visites fondées sur le même principe qui m’avaient énormément plues, je reviens régulièrement ici, pour le plaisir de revisiter l’espace d’exposition des collections permanentes et, bien volontiers, participer à des présentations, tout simplement parce que j’ai apprécié l’activité et les individus.

C’est le cas notamment pour celle-ci que nous n’avions pas terminé la première fois car un évènement rare mais véridique s’était produit ; l’une des personnes du groupe ayant fait un malaise, la guide a dû interrompre, bien évidemment la visite pour s’occuper d’elle et, réagir rapidement avec sang-froid, afin de faire intervenir les secours. Une drôle d’expérience qui restera longtemps gravée dans ma mémoire.

Enfin sur place, c’est dans une ambiance chaleureuse cette fois encore  que, nous avons fait connaissance les uns avec les autres pour certains, voir retrouvé par hasard pour d’autres, en attendant que l’ensemble des personnes inscrites soient toutes arrivées pour démarrer la visite. Le groupe de visiteurs soit accompagnateur soit déficient visuel est au complet, nous nous déplaçons vers les ascenseurs pour rejoindre la galerie d’architecture moderne et contemporaine.

Nous commençons notre parcours par la section appelée « Concevoir et Bâtir » située à gauche de l’entrée principale de la galerie et nous terminerons la visite par la seconde section appelée « Architecture et Société » située à droite de l’entrée principale de la galerie.

Au cours de cette première partie, nous avons abordé l’aspect « concevoir » et plus concrètement nous nous sommes arrêtés devant une maquette placée sous vitrine, que nous n’avons malheureusement pas pu toucher. Il s’agit du Crystal Palace de Joseph Paxton créé en 1851 pour accueillir la première exposition universelle. Cet édifice préfigure l’architecture moderne et contemporaine.

Cependant, cela ne me semble pas nécessaire dans la mesure où l’essentiel de la notion à aborder réside dans la compréhension de l’innovation et de l’évolution de la technique en elle-même. Alors, pour mieux visualiser ce concept, voici que Claire a remis à chaque binôme une reconstitution du principe poteau + poutre à partir de « K’nex » ! Un peu d’imagination et le tour est joué…

Nous avons poursuivi avec l’aspect « Bâtir » en nous plaçant à côté d’un exemple représentatif du modèle de construction en béton armé + vitraux, construit par les architectes français Auguste et Gustave Perret en 1922-1923, il s’agit de l’Eglise Notre-Dame de la Consolation au Raincy surnommée « La Sainte-Chapelle du béton ». C’est le premier édifice religieux réalisé avec ce matériau jusque-là réservé aux bâtiments industriels. Cette fois-ci et pour mon plus grand plaisir, nous avons pu explorer du bout des doigts cette structure qui s’étire du sol au plafond.

Au cours de la deuxième partie, nous avons abordé les aspects « Architecture et Société » et tenté de comprendre comment s’organise la construction de La Cité Radieuse par Le Corbusier qui a été inaugurée à Marseille en 1952 et ceci en utilisant des « legos » pour visualiser concrètement l’articulation de cette unité d’habitation : aussi bien du point de vue extérieur de la vie au quotidien sur ce site, aussi bien du point de vue intérieur des pièces à vivre de l’appartement.

Pour clôturer cette dynamique présentation qui rend le thème vivant,  une immersion au cœur d’un appartement organisé en duplex, qui est une restitution à l’échelle 1, rajoute pour ma part, beaucoup d’étonnement, de curiosité et de satisfaction dans la découverte de cet création architecturale extrêmement bien pensée même si controversée à l’époque.

Je suis plus qu’enchantée d’avoir pu suivre cette visite  jusqu’à son terme et souhaite souligner que, ces échanges entre l’équipe de La Cité de l’Architecture et du Patrimoine avec les visiteurs sont pour moi, un exemple tant sur la qualité d’accueil, tant sur le contenu culturel. Sans oublier les moyens de communication mis en œuvre pour ouvrir l’accès à l’architecture et au patrimoine à un large public.

Pour la visite « Toucher et écouter l’architecture moderne » rendez-vous à 11h15 dans les collections permanentes du musée de la Cité de l’architecture & du patrimoine

meteoculturelle @ 21 h 56 min
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Carte de visite n° 11 / « Stade de France : Visites et Expos »

Posté le Jeudi 24 octobre 2013

Carte de visite n° 11 / « Stade de France : Visites et Expos » dans Patrimoine c10-image-devant-le-stade-150x150

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Visite-guidée d’une durée d’1h30 le mardi 24 septembre 2013, présentée par Cécile

J’ai d’abord appelé le Stade de France et pris quelques renseignements, uniquement par téléphone, sur les dates et horaires des visites-guidées. Puis confirmé l’itinéraire à emprunter pour me rendre en transports en commun jusqu’à Saint-Denis. Le plus grand stade français est installé dans le quartier de La Plaine Saint-Denis qui se trouve dans la banlieue nord aux portes de Paris.

Inauguré le 28 janvier 1998 par Jacques Chirac, j’ai eu l’occasion de m’y rendre à plusieurs reprises et assister entre autres, à deux évènements culturels qui ce sont déroulés au mythique Stade de France également surnommé le SDF. Construit à l’origine pour accueillir une compétition internationale de football organisée par La France mais qui propose depuis l’ouverture de ses portes au public, une programmation tout au long de l’année, à la fois culturel et sportive, afin d’exploiter au mieux cet espace d’une superficie de 17 hectares, pouvant accueillir jusqu’à 80 000 spectateurs selon les configurations, qui a coûté 364 millions d’euros et nécessité 31 mois de travaux pour que le projet soit déposé clé-en-main, 3 jours avant la date prévue. Une prouesse technique et un projet élaboré par 4 architectes français ayant remportés le concours en 1992.

Je suis venue pour la première fois en 1999 assister en famille au mémorable concert de Céline Dion qui c’était vêtue le temps d’une chanson d’une robe rappelant le maillot tricolores de l’équipe de France vainqueur un an auparavant, on s’en souvient encore, du match France – Brésil par une victoire de 3 – 0 lors de la finale. Sans doute un clin d’œil de sa part qui était plus que bien venu et aussi très apprécié des spectateurs. Elle a su raviver l’enthousiasme du public fier des « bleus » champion du monde 98, venue applaudir ce jour-là une grande voix de la chanson.

Je suis revenue 10 ans plus tard, pour la deuxième fois avec une amie en 2009 assister au concert de Mylène Farmer qui a enflammé la foule et prouvé sans contrefaçon qu’elle est une artiste authentique, pleine d’énergie et de générosité avec son public, à la hauteur de cette scène hors-norme.

Deux concerts qui m’ont marqué autant pour l’acoustique mais aussi pour l’ambiance ou encore la performance artistique. J’étais à chaque fois assise dans les gradins très loin de la scène ne pouvant certes, que percevoir que les jeux de lumières, mais pouvant recevoir malgré tout de belles sensations.

Pour la troisième fois, j’ai eu envie de venir au Stade de France pour suivre une visite encadrée par un guide officiel du Stade de France afin d’en savoir un peu plus sur la jeune histoire de ce lieu symbolique. J’ai proposé à une amie de se joindre à moi et mon chien-guide Arsène sans lui annoncer l’objet et l’endroit de notre sortie tout en sachant que son intérêt et mon intérêt pour le sport feraient que cette activité ne pouvait que nous plaire à partager, tout en espérant que l’effet de surprise soit réussi.

Après avoir acheté notre ticket d’entrée à la billetterie localisée dans la boutique officielle, pour patienter quelques minutes avant que la visite ne commence, nous avons regardé les produits dérivés vendus sur place puis découvert le musée et ses 4 salles d’exposition permanentes rapidement. Nous avons rendez-vous à 15h avec notre guide Cécile en bas des marches placées dans la dernière salle d’exposition.

Le groupe est au complet et la guide nous invite à monter les escaliers et tout en la suivant, nous voici maintenant dans les gradins. Les explications et commentaires ou questionnements des uns et des autres ont commencé, l’incontournable séance photos-souvenirs s’alternent et donneront le ton de l’après-midi.

Nous avons exploré 3 niveaux avec à l’étage supérieur, un arrêt axé sur la partie historique et architecturale du lieu. À l’étage intermédiaire, un arrêt axé sur les médias, personnalités ou partenaires du site. Pour cela, nous avons marché dans un couloir habillé d’une moquette aux couleurs des anneaux olympiques qui nous mènent au sein des loges officielles réservées aux spectateurs privilégiés. À l‘étage inférieur, nous avons visité la loge des arbitres, puis accédé aux vestiaires des joueurs de l’équipe de France 98. Nous avons regardé une vidéo retraçant les temps forts depuis la création du lieu. Un moment qui rend la visite encore plus inoubliable…

Nous avons terminé notre parcours en traversant la salle d’échauffement insonorisée et franchi les portes qui s’ouvrent sur le tunnel où les équipes se positionnent avant d’entrée sur le terrain ! Un moment fort en émotion car une bande sonore d’une foule en délire nous met dans l’ambiance que les sportifs ou artistes entendent. C’était impressionnant et très stimulant d’imaginer ce que ça doit apporter aux protagonistes lorsque c’est en direct !

Pour faire partager ce moment unique à Arsène, je l’ai détaché quelques instant pour qu’il puisse se rouler sur la pelouse synthétique que Zizou, Ronaldo ou Beckham ont sûrement foulés…. Qui nous conduit sur le bord du terrain quant à lui, recouvert de pelouse naturelle cultivée dans la gazonnière d’Orléans, délimité par les barrières que nous ne pourrons pas franchir. C’est à cet instant précis que l’imaginaire et les souvenirs se rejoignent et qu’un large sourire sur les visages ou dans la voix sont perceptibles.

Nous avons pris quelques minutes pour redécouvrir le musée et partagées nos impressions sur le moment que nous venions de vivre. Un vrai plaisir d’avoir partagé cette visite-surprise en compagnie de notre guide dynamique et vraiment disponible pour répondre à toutes les questions.

Je préciserais que notre parcours de visite a été légèrement modifié en raison du démontage de la scène ayant servie pour le concert de Roger Waters le week-end précédent notre venue. Cependant, je reste émerveillée d’avoir pu visiter Le Stade de France facile d’accès en transport en commun et passionnant à arpenter tant ce chef d’œuvre d’architecture reste particulièrement imposant à explorer.

Rendez-vous à 14h30 dans les collections permanentes du musée suivi d’une visite-commentée du Stade de France

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meteoculturelle @ 21 h 48 min
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